Les Pachulski de Lubartów : monographie d’une famille juive persécutée

par Tobias Wagemann & Valentine Eliet

Photographie du mariage de Moszek Pachulski et Marie Krantlzer, le 16 avril 1932, 18e arrondissement de Paris © Droits réservés par Christian Dassie sur le site Ancestry

Le 16 avril 1932, Moszek Pachulski, vingt-sept ans et Marie Krantzler, vingt-deux ans, célèbrent leur mariage à Paris, entouré.e.s de leurs proches. Il est né à Lubartów, elle à Paris. Sur la photographie, certains membres de la famille Pachulski se trouvent à droite de la mariée : Mathis Pachulski, le père de Moszek, ainsi que Ruchla la belle-sœur (née Zweijman) et Abram le frère du marié. Aux deuxième et troisième rangs posent d’autres frères et sœurs Pachulski. Cette photographie donne à voir, le temps d’un cliché, l’image figée d’une famille unie à Paris autour de deux jeunes mariés. Mais comment ces liens se sont-ils construits et recomposés lors des itinéraires migratoires des membres de la famille Pachulski ? Quels effets les persécutions anti-juives des années 1930 et 1940 ont-elles eu sur ces liens ?

Afin de répondre à ces questions, nous nous appuyons dans cet article sur un ensemble de sources concernant les migrations, puis les persécutions de cette famille. La confrontation entre des archives privées – ici une photographie de famille – et des documents officiels invite alors à se défaire d’une lecture réifiante des liens familiaux. Les témoignages des membres de la famille Pachulski donnent en outre à voir le regard de certains membres sur leur famille. C’est le cas d’un récit publié en 2012 par Albert Pachulski au sujet de l’arrestation de ses parents et de ses frères et sœurs. De même, un autre descendant, Christian Dassie, rédige en 2020 des chroniques sur certains membres de sa famille.

Entre 1918 et 1922, dix membres de la famille Pachulski quittent Lubartów pour Paris. Les parents, Ruchla et Mathis, vivent avec leurs huit enfants, Perla, Abram, Madeleine, Moszek, Nunsen Judko, Louise, Max et Herszek, qui y restent pour certains jusqu’au début de la guerre. Si le départ des Pachulski de Lubartów, puis leur installation en France durant l’entre-deux-guerres semblent se faire « en famille », qu’en est-il des épisodes de persécution auxquels sont confrontés ces individus durant la Seconde Guerre mondiale ? Les liens qu’ils entretiennent les rendent-ils plus vulnérables ou plus solides face à l’arrestation et à la déportation ? Un autre enjeu est relatif à la place des femmes dans les sources. Nous verrons que les sources de l’administration de même que les témoignages et chroniques des descendant.e.s relèguent les femmes de la famille au second plan. Le cas des Pachulski permet ainsi de montrer comment l’objet « famille » se recompose face aux événements que ses membres traversent.

Arbre généalogique avec schéma de parenté des Pachulski

Une famille unie dans la migration et l’installation en France

L’analyse des dossiers de naturalisation  des Pachulski semble indiquer que leur migration s’est faite en deux temps : les parents arrivent en 1918, puis ils sont rejoints par leurs huit enfants en 1922. S’il est impossible de savoir s’ils ont voyagé ensemble – le dossier d’Abram mentionne le mois de septembre, tandis que celui de Moszek évoque le 15 novembre 1922 –, il reste que la totalité des enfants de Ruchla et Mathis les rejoignent dans le 11e arrondissement de Paris, au 33 rue de l’Orillon. Ceci explique sans doute que les Pachulski ne figurent pas dans le Registre de population de Lubartów ouvert en 1932 . Dès lors, il s’avère difficile de connaître la composition de la famille avant la migration. Une fois à Paris, les liens entretenus entre les individus peuvent être observés au prisme de la corésidence. D’après le recensement de 1926, Mathis et Ruchla vivent dans le 11e arrondissement de Paris avec les plus jeunes de leurs quatre enfants, âgés de 11 à 17 ans. Le recensement de 1931 nous apprend que le foyer de Mathis et Ruchla compte toujours Max et Herszek, tandis que les enfants plus âgés sont partis. D’autres membres de l’adelphie, c’est-à-dire l’ensemble des frères et sœurs de la famille, ont cependant rejoint la maisonnée, à l’instar de Moszek, âgé de 27 ans, qui s’est séparé deux ans plus tôt, en 1929, de sa première épouse. Le foyer de Ruchla et Mathis apparaît alors comme un centre autour duquel gravitent les Pachulski émigré.e.s en France.

La famille continue de s’agrandir et d’agréger de nouveaux membres à Paris, par le biais d’alliances, comme le montre la photographie de mariage de Moszek et Marie sur laquelle Louise pose aux côtés de son époux Gleb. Or, d’après son dossier de naturalisation, le benjamin de l’adelphie, Herszek, vit chez eux dans le 9e arrondissement de Paris, en 1935. Avant d’habiter chez Louise et Gleb, Herszek réside d’abord de 1932 à 1933 chez son frère Abram et son épouse Rywka dans le 18e arrondissement, puis chez son autre frère Moszek et son épouse Marie dans le 8e arrondissement, au début de l’année 1934. Les liens d’adelphie sont ainsi le support de relations de solidarité pratiques, permettant à certains membres du groupe familial de subvenir à des besoins quotidiens primordiaux tels que le logement.

Les membres de la famille Pachulski ne partagent pas seulement le même toit : leurs liens se tissent et se renforcent aussi au travail au travers de solidarités professionnelles. En 1935, le plus jeune fils de Ruchla et Mathis, Max, habite avec son frère Nunsen Judko à Bagneux où ils exercent la profession de cordonnier à domicile, d’après le dossier de naturalisation de leur autre frère, Herszek. Là encore, la parenté quotidienne recoupe la parenté biologique [1]Pour les définitions de la parenté, voir Florence Weber, Le sang, le nom, le quotidien. Une … Continue reading et cette importance des liens familiaux de filiation et de germanité dans le quotidien des Pachulski apparaît comme une caractéristique de la famille.

Il faut néanmoins nuancer l’image d’une famille qui fait bloc en s’intéressant aux individus qui s’éloignent du noyau familial constitué à Paris. Le cas de Madeleine, fille de Ruchla et Mathis, née en 1899, est éclairant à cet égard : c’est la seule de l’adelphie à avoir quitté Paris pour la Belgique avec son mari autrichien.

Extrait du dossier de naturalisation de Nunsen Judko Pachulski © Archives nationales BB/11/13143, dossier 16106 X 30
Extrait du dossier de naturalisation de Herszek Pachulski © Archives nationales 19770885/236, dossier 12749 X 35

Dans le dossier de naturalisation de Nunsen Judko, un document de 1929 indique que Madeleine est mariée et réside en Belgique, tandis qu’en 1934, Herszek la déclare « perdue de vue ». Elle s’efface en outre du récit familial, comme le montrent les chroniques rédigées par Christian Dassie, le petit-fils de Moszek et de sa première épouse, Marcelle, dont Madeleine est absente. Le cas de Madeleine, qui donne à voir une migration féminine et, comme c’est le cas de nombreuses trajectoires migratoires, non-linéaire, apparaît toutefois comme exceptionnel dans un groupe où les individus entretiennent des relations suivies, notamment durant la Seconde Guerre mondiale.

D’autres éléments viennent nuancer la première image d’une famille unie dans la migration. Selon un rapport de la préfecture de police du 12 juillet 1933, Moszek Pachulski aurait « abandonné » sa première femme, Marcelle, ainsi que ses deux filles, en « quittant furtivement » son domicile de Berck-sur-Mer lors de son divorce en 1927. Dans les chroniques familiales que nous a fait parvenir Christian Dassie, le fils d’une des filles du premier mariage de Moszek, il est écrit que ce dernier n’a jamais revu ses filles après son divorce avec Marcelle. Des ruptures jalonnent donc l’histoire des Pachulski. Néanmoins, la densité de leurs liens durant la période de l’entre-deux-guerres que laisse supposer la photographie du mariage peut aussi être analysée pendant la persécution.


La densité des liens entre les Pachulski, atout ou contrainte ?

Sur les 31 Pachulski identifié.e.s en France durant la guerre, huit sont arrêté.e.s entre le 22 juillet 1941 et le 23 novembre 1943, puis interné.e.s dans les camps de Drancy et de Pithiviers. Parmi ces huit Pachulski, sept sont déporté.e.s en direction du camp d’Auschwitz-Birkenau. Six ne reviennent pas. Ainsi, les trois-quarts des membres de la famille survivent à la persécution, ce qui correspond aux estimations générales calculées pour l’ensemble des Juifs de France pendant la Shoah [2]Jacques Semelin, « La survie des Juifs en France : une approche multifactorielle », Revue … Continue reading. Néanmoins, il s’agit d’interroger à l’échelle d’une famille le rôle des liens face à la persécution. En effet, parmi les huit individus arrêtés, cinq font partie d’un même foyer lors du recensement de 1926 : les deux parents, Abram et Rywka, et les trois aîné.e.s, Marie, Léon et Dora. La proximité familiale entre ces cinq individus nous permet d’approcher les formes familiales des arrestations.

Les fichiers personnels du camp de Drancy (série F9 aux Archives nationales) indiquent le domicile qu’un individu déclare lors de son arrestation. Pour Abram, il est noté qu’il habite au 46 rue des Petites-Écuries, dans le 10e arrondissement de Paris, lorsqu’il est arrêté le 20 juillet 1942. Pour sa femme Rywka, ainsi que ses deux filles Marie et Dora, une adresse à Tarbes, dans le sud de la France, est renseignée lors de leur arrestation un an plus tard, le 10 novembre 1943. Or, la fiche de Drancy du frère aîné, Léon Pachulski, et de sa femme Dworja, fait également état d’une arrestation à Tarbes le 23 novembre 1943.

Dès lors, au même titre que la fuite, l’arrestation aussi se fait « en famille ». Le récit d’Albert, l’un des trois plus jeunes enfants d’Abram et Rywka, c’est-à-dire ceux qui sont caché.e.s pendant la guerre, confirme que les arrestations de ses parents et de ses frères et sœurs aîné.e.s se sont succédé : « Malheureusement, un jour, les allemands sont arrivés chez nous, début septembre 43. Ils cherchaient Léon Pachulski. Alors ma mère, Rywka Mindla, puisqu’elle parlait l’allemand, leur dit : “prenez-moi mais laissez mon fils tranquille”. Alors le mec lui a répondu “ne vous inquiétez pas, on va vous prendre” »[3]Le récit d’Albert Pachulski, sur le site internet des « Anonymes, Justes et persécutés … Continue reading.

Ainsi, la densité des liens dans la famille Pachulski, son unité, sa solidarité, ses liens d’entraide, pour ainsi dire, se retournent contre ses membres pendant la guerre. Parfois, pour fuir, il vaut mieux être seul.e. Ainsi, Moszek Pachulski s’échappe du camp de Pithiviers en septembre 1941 pour rejoindre la Résistance en zone non-occupée. Néanmoins, dans d’autres cas, il est impossible de distinguer nettement les initiatives individuelles des trajectoires familiales. Louise Gelman, née Pachulski, échappe à la rafle du Vel d’Hiv avec ses enfants Simone et Maurice en juillet 1942, en rejoignant son frère Nunsen Judko à Nice. La famille est alors à la fois un atout – support de réseaux de solidarités –, mais aussi une contrainte lors de la fuite pour échapper aux persécutions.


Les femmes Pachulski dans les sources de la migration

L’absence des femmes dans les sources découle en partie des difficultés inhérentes à une recherche fondée sur un critère patronymique. Lorsqu’elles adoptent le nom de leur époux, les femmes de la famille Pachulski disparaissent. Retrouver leurs traces dans les archives implique ainsi de connaître le nom de leur mari. De même, certaines sources contribuent à effacer les femmes derrière leur époux.

Les dossiers de naturalisation sont organisés de manière familiale et la quasi-totalité des documents concernent l’époux ou le père. De même, dans les sources liées à l’activité professionnelle, l’occultation des femmes Pachulski peut être expliquée par le fait que de nombreux hommes de la famille sont commerçants. Or, dans ce secteur d’activité, le rôle professionnel des épouses associées à leur mari est souvent omis, ce qui se traduit notamment par leur absence du registre du commerce[4]Claire Zalc, « Femmes, entreprises et dépendances. Les entrepreneuses étrangères à Paris dans … Continue reading. De la même manière, les récits mémoriels –  une autre source importante de cette enquête – tendent à mettre davantage en scène les hommes de la famille. En effet, au sujet de la Résistance, les chroniques du petit-fils de Moszek et de sa troisième femme Marcelle racontent l’évasion de Moszek sans évoquer sa femme, ni même sa sœur Louise, dont on sait pourtant qu’elle a résisté en « distribuant des tracts et des journaux clandestins », d’après un certificat de résistance qui se trouve dans son dossier de naturalisation. Il apparaît alors que l’un des enjeux à venir de cette histoire familiale des migrations et des persécutions s’articulerait autour d’une étude approfondie sur les femmes de la famille Pachulski, en proposant une lecture critique des sources de l’histoire familiale.


Le silence familial autour de la persécution

Selon les listes de convois de Drancy, six individus portant le patronyme Pachulski, dont Ruchla, née Mlynska, et Dworja, née Zajoue, sont déporté.e.s en direction d’Auschwitz. Parmi elles et eux, Marie prend place à bord du convoi 62, le 20 novembre 1943, accompagnée de sa mère Rywka et de sa sœur Dora, tandis que Léon, le fils de Rywka et frère de Marie et Dora, et sa femme Dworja sont acheminés le 7 décembre 1943, par le convoi 64. Les archives de l’ITS  (International Tracing Service) apportent des renseignements supplémentaires sur deux des Pachulski déporté.e.s. D’une part, des documents d’identification de l’administration du camp de Buchenwald fournissent des informations à propos de Léon Pachulski. Celui-ci passe par les camps d’Auschwitz et de Buchenwald, du 21 décembre 1943 jusqu’à sa libération par les Américains le 19 avril 1945. D’autre part, les archives contiennent également une carte de travail de Marie Pachulski, portant l’inscription « KL Auschwitz ». Ces deux documents attestent que la sœur et le frère ont tous deux passé la sélection à l’entrée du camp d’Auschwitz.

Marie entre dans le camp de travail des femmes en tant que couturière (Schneiderin) fin novembre 1943. Elle décède deux mois plus tard, le 19 janvier 1944, date apposée sur sa carte de travail à la catégorie « libérée » (Entlassen)[5]Au sujet de l’enregistrement de la mort au camp d’Auschwitz, voir … Continue reading.  De son côté, Léon est placé dans un commando de travail du complexe industriel de la Buna (Buna-Werke). Il survit. Dans le témoignage qu’il livre à son retour, Léon raconte avoir échappé plusieurs fois aux expérimentations médicales du médecin SS Josef Mengele[6]Nicolas Mariot, « Contourner Birkenau (Automne 1942). Une relecture du journal du médecin SS … Continue reading. Pour expliquer les raisons de sa survie, Léon cite non seulement la « solidarité entre Juifs » du camp d’Auschwitz, mais aussi son apprentissage à Renault, qui lui permit de se débrouiller à la Buna, à quatre kilomètres du site d’extermination[7]Le témoignage de Léon Pachulski, radio Accord, Mémorial de la Shoah, Musée, Centre … Continue reading. Ces sources ne concernent qu’une infime minorité des déporté.e.s qui arrivent à Auschwitz, ne nous permettant guère de tirer des hypothèses générales sur le déroulé de l’expérience concentrationnaire. Néanmoins, les itinéraires parallèles d’une sœur et d’un frère dans leur trajectoire à Auschwitz nous conduisent à apporter de nouveaux éléments au récit familial.

Le 21 mars 2001, Léon remplit les fiches de témoignages de Yad Vashem concernant la disparition de ses parents, de ses deux sœurs et de sa femme. Sur la fiche de témoignage pour Marie, il indique que la cause de la mort de sa sœur aurait été la « sélection à l’arrivée », alors que Marie a passé la sélection. Léon et Marie ne se sont probablement jamais croisé.e.s à l’intérieur du camp. Il ne sait pas ce qui est arrivé à sa sœur. Les trajectoires de deux membres d’une même famille restent ainsi enchevêtrées au moment de la persécution, mais aussi dans l’histoire familiale qui suit, et ce alors même que l’un ignore la destinée l’autre.

 

L’itinéraire des Pachulski, de Lubartów à Paris, mais aussi vers d’autres régions de France, voire du monde, révèlent une diversité d’articulations du groupe « famille » et de ses membres : la famille peut être une ressource économique, lorsqu’il s’agit d’emménager à Paris ou de fonder un commerce, mais elle peut aussi entraver la mobilité et rendre plus difficile la survie au moment de la persécution des Juifs. Pour autant, ces articulations diverses ne concernent pas de la même manière tous.tes les Pachulski. Le prisme du genre permet ainsi d’identifier des trajectoires spécifiques aux femmes Pachulski. Après la guerre, elles sont plus nombreuses que les hommes à quitter la France. Dans les années 1960, Perla, la fille aînée de Ruchla et Mathis Pachulski, née en 1893, rejoint l’Allemagne, où on retrouve sa trace sous le nom Rosental. C’est en Angleterre que migre Sarah, la fille de Rywka et Abram Pachulski, née en 1933, où elle se marie à Londres en 1963 avec un Suisse. Quant à Simone, la fille de Louise et Gleb Gelman, née en 1938, elle vit au Mexique, d’une date non identifiée jusqu’à sa mort en 2019. Ces trajectoires féminines illustrent les constantes recompositions de la famille, au gré des migrations et des persécutions. Les conclusions tirées à partir du cas des Pachulski mettent en lumière l’articulation des notions de genre et de mobilité comme une piste pour des recherches à venir.

Feuille de témoignage déposée par Léon Pachulski pour Marie Pachulski, le 21 mars 2001 © Yad Vashem

Récapitulatif des sources

Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine)

  • Série F : Versements des ministères et des administrations qui en dépendent ; sous-série F/9 : Affaires militaires (1789-1952). Principalement le fichier « individuel » adulte, voir MIC/F/9/5657/1 (« Ostrowiecki-Perles »).
  • Dossiers de naturalisation (1883-1948), Série BB/34/387 à BB/34/473 (1883-1948). Mathis et Ruchla Pachulski : AN BB/11/9715, dossier 28829 X 26 ; Abram et veuve Rywka Pachulski : AN BB/11/12988, dossier 8352 X 30 ; Moszek Pachulski : AN 19780014/241, dossier 34840 X 46 ; Louise Pachulski Gelman : AN 19780014, dossier 32707 X 46 ; Nunsen Judko Pachulski : AN BB/11/13143, dossier 16106 X 30 ; Herszek Pachulski : AN 19770885/236, dossier 12749 X 35 ; Perla Libermann née Pachulski : AN BB/11/10669, dossier 47729 X 28.
  • Digital Archive, International Tracing Service, T/D file Léon Pachulski, 6.3.3.2/102139558/ITS ; Personal effects card Léon Pachulski, 1.1.5.3/6763829/ITS ; Labor camp card Marie Pachulski, 1.1.2.1/635880/ITS

Archives de Paris

  • Table des naissances du 11e arrondissement (1923-1932) : Dora, Léon, Marie et Marie Pachulski (V11E 279) ; Table des naissances du 12e arrondissement (1923-1932) : Albert Pachulski (V11 E 324)
  • Actes de naissances (1860-1924) : acte de naissance de Léon et Dora Pachulski (11N 417)
  • Actes de mariages (1860-1945) : mariage de Abram Pachulski et Rywka Mindla Mlynska (11M 532_B)
  • Actes de décès (1860-1986)
  • Recensements quinquennaux de la population de 1926 (D2M8 251) ; 1931 (D2M8 395) ; 1936 ; 1946
  • Registre du commerce de la Seine (RCS) 1920-1954 ; particulièrement les commerces « particuliers » commençant par PAC- au D34U3 1893, mais aussi les « enseignes » commençant par PAC- au D34U3 3145.

Yad Vashem

Sources primaires

– Le témoignage de Léon Pachulski, radio Accord, Mémorial de la Shoah, Musée, Centre documentaire, accessible sur le site internet du Mémorial de la Shoah, https://ressources.memorialdelashoah.org/resultat.php?type_rech=rs&index%5B%5D=fulltext&bool%5B%5D=&value%5B%5D=Pachulski&spec_expand=1, , consulté le 18 mai 2021.

– Le récit d’Albert Pachulski, publié le 29 janvier 2012. Site internet de l’AJPN, http://www.ajpn.org/personne-Albert-Pachulski-6975.html, , consulté le 19 mai 2021.

Pour aller plus loin

Tal Bruttmann, Auschwitz, Paris, La Découverte, 2015, 128 p.

Tal Bruttmann, Ivan Ermakoff, Nicolas Mariot & Claire Zalc (dir.), Changer d’échelle pour renouveler l’histoire de la Shoah, Paris, Seuil, coll. « Le Genre humain, no 52 », 2012, p. 11-15.

Nicolas Mariot, « Contourner Birkenau (automne 1942). Une relecture du journal du médecin SS Johann Paul Kremer à Auschwitz », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n°139, 2018, p. 111-127.

Jacques Semelin, « La survie des Juifs en France : une approche multifactorielle », Revue d’histoire de la Shoah, n°212, 2020, p. 275-292.

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