Anton Perdoncin propose pour la prochaine séance du séminaire PROGEDO-Loire, conjointe avec le séminaire du Centre François Viète, une intervention qui intéressera les épistémologues, les historiens des sciences, les quantitativistes de SHS de plus en plus appelés à pratiquer la « science ouverte ».
La crise de la reproductibilité renvoie aux nombreux échecs des tentatives souhaitant retrouver, expérimentalement ou empiriquement, les résultats publiés dans des revues scientifiques. Ces problèmes ne touchent-ils que les sciences expérimentales ? Les SHS sont-elles concernées, et si oui comment ? L’intervention reviendra, dans un premier temps, sur la genèse de cette crise, ainsi que sur les débats ouverts d’une part par la critique grandissante du paradigme fréquentiste et des tests d’inférence et d’autre part par les nouvelles injonction des principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable). Ces éléments remettent en cause nos pratiques et nous invitent à réfléchir sur ce que doit être une recherche ouverte. Dans un second temps, l’intervention proposera un exemple pratique de recherche à travers le cas du projet Lubartworld, questionnant les moyens de conduire une recherche reproductible et transparente en SHS.